
Aucune consultation, aucun débat !
Le nouveau maire de Jouy-en-Josas, Mr Morin, vient d’annoncer officiellement l’acquisition du terrain servant de parking de stationnement aux taxis-ambulances de Jouy-en-Josas. Il faut savoir que ce terrain était loué depuis des années et des années par cette entreprise florissante de Jouy. Entreprise qui se mobilise régulièrement au service des jovaciens et en particulier les personnes âgées.
Encore un projet élaboré en catimini, sans concertation ni débat au sein du conseil municipal.
Pourtant cette décision est lourde de conséquences:
– la possible fermeture d’une entreprise qui emploie des dizaines de salariés et qui facilitent la vie de nombreux jovaciens.
– le stationnement des ambulances qui vont maintenant saturer toute la rue Charles De Gaulle.
– ce terrain était il y a plusieurs années une station-service. Le sol est ultra pollué avec des cuves enterrées. Ça va coûter une fortune à dépolluer.
– Avant d’investir dans la dépollution puis la construction d’une zone artisanale il faudrait déjà s’assurer d’un bon taux de remplissage de l’actuelle zone artisanale (la mairie est obligée de faire de la pub pour remplir l’actuelle zone).
– Quitte à faire une nouvelle zone artisanale, le secteur du petit robinson aurait été nfiniment plus judicieux ça devrait même être en partie aujourd’hui sa vocation (le taux de remplissage des immeubles de bureaux est inférieur à 20%).
Pourquoi ce choix?
Pourquoi aucune consultation?
Pourquoi aucun débat?
Pourquoi le conseil municipal n’est pas impliqué?
Démission du Maire : Accuser l’opposition, c’est plus facile que de faire son auto-critique
Madame Aubert a choisi de démissionner de son mandat de maire. Dans son intervention vidéo, elle a évoqué divers facteurs externes pour au final tenter de justifier l’échec de son mandat – tels que la pandémie, les conflits internationaux et les difficultés politiques et financières nationales – qui, aussi, touchent l’ensemble des Français et des maires. Toutefois, ces explications ne sont là que pour détourner l’attention des questions de gestion locale, son absence de vision, son absence tout court des affaires communales et pas seulement depuis quelques semaines.
Elle attaque des Elus de la République sans aucun fondement, sans aucune preuve. Elle attaque une opposition municipale qui se mobilise depuis 5 ans au seul service des jovaciens, pour lutter contre l’opacité municipale, les manipulations et trop souvent le mensonge comme récemment par exemple dans le cadre du dossier relatif à la fermeture de La Poste.
Cette charge inadmissible contre l’opposition n’est qu’une autre tentative pour détourner le débat des véritables enjeux de gestion de la ville et d’un bilan absolument catastrophique pour notre commune et pour les jovaciens.
– Fausse déclaration du maire (HATVP),
– Augmentation sans précédent des impôts locaux (+35% sur une seule année),
– Gaspillage d’argent public (achat payé cash pour 1,6M€ du terrain claveau aujourd’hui toujours en jachère),
– Appauvrissement de la valeur du foncier de la commune (Jouy-en-Josas est la seule commune du secteur qui a vu le prix au mètre carré baissé de façon significative),
– Incapacité à entretenir ses propres bâtiments municipaux (logements municipaux au sein du Parc de Diane),
– Désaffectation administrative de l’école du Parc de Diane pour replacer 4 berceaux d’une crèche administrative, 650k€ soit 160k€ par berceau, les berceaux les plus chers de France payés avec les impôts des jovaciens,
– A nouveau plus de 700k€ dépensés dans la réhabilitation de la placette des Metz qui est maintenant devenu l’un des lieux les plus accidentogènes de Jouy-en-Josas,
– Le massacre de nos arbres dans la ville et dans nos bois avec la complicité de l’ONF (des centaines d’arbres abattus dont certains centenaires pour permettre la construction de 7 immeubles de 15m de haut dans le parc Oberkampf. Projet abandonné par le promoteur Francosuisse grâce là encore à la mobilisation de l’UAPJ et d’autres associations).
– La liste est encore très longue, nous y reviendrons.
Même la situation managériale au sein de la mairie est un désastre, illustré par un nombre très important de départs de salariés – cinq personnes rien qu’en décembre 2024, jamais cela n’était arrivé auparavant – et par la démission de deux adjointes, signe d’une perte de confiance au sein même de la majorité.
En parallèle, Madame Aubert continue d’exercer de très nombreux autres mandats(26 au total avec celui de maire, juste incroyable, vous trouverez la liste ci-dessous), qui l’amènent à évoluer dans des environnements administratifs et institutionnels éloignés des réalités quotidiennes de la gestion de notre ville.
Cette débauche de mandats représente la réalité, la vérité quant à l’absence totale de focalisation sur les besoins et les défis spécifiques de Jouy-en-Josas. Il fallait, dans l’intérêt des citoyens, concentrer ses efforts exclusivement sur la mairie, afin d’assurer une présence constante et une gestion en phase avec les attentes locales.
La gestion de Jouy-en-Josas, un mandat à la fois passionnant et exigeant en contact direct avec la population, est comme par hasard le seul mandat qu’elle a délaissé depuis 2020 et auquel elle renonce aujourd’hui malgré sa déclaration d’amour aux jovaciens et à Jouy en Josas. Comment est-ce possible qu’elle conserve des mandats aussi importants comme celui de Vice-Présidente du département et qu’elle abandonne celui de maire, le plus beau des mandats en politique. La rémunération peut-être ?
Voici la liste des mandats actuellement exercés par Madame Aubert :
1. Membre de la commission départementale CDAC
2. Membre du conseil d’Administration de la Maison Léon Blum
3. Membre du conseil d’Administration de La Maison des Yvelines
4. Membre du conseil d’Administration de la Maison de l’Enfance des Yvelines
5. Président du Conseil départemental de la Citoyenneté et de l’Autonomie
6. Membre du conseil d’Administration de l’EHPAD Les Aulnettes Viroflay
7. Présidente de la Conférence des Financeurs pour la Prévention de la Perte d’Autonomie
8. Membre de la Commission Consultative Départementale de Sécurité et d’Accessibilité
9. Membre du GIP de Prise en Charge du Psychotraumatisme de l’Enfant
10. Vice-Présidente du GIP AUTONOMY
11. Membre de la Commission Départementale du Jury Criminel
12. Membre Titulaire du Conseil d’Administration du Centre Interdépartemental de Gestion de la Grande Couronne
13. Membre de la Commission Locale d’Information sur l’Installation Nucléaire de Saclay
14. Membre de la Commission Locale d’Information du CEA de Fontenay-aux-Roses
15. Membre Titulaire du Conseil Départemental de l’Éducation Nationale
16. Membre Titulaire du Conseil d’Administration de l’Institut de l’IUT de Vélizy
17. Membre du Conseil d’Administration du Lycée Franco-Allemand
18. Membre de la Commission Locale de l’Eau du Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux de la Bièvre
19. Membre du Collège Départemental du Fonds pour le Développement de la Vie Associative
20. Présidente du SIAJV (Syndicat Intercommunal Jouy-Vélys)
21. Membre du Bureau de l’Établissement Public Interdépartemental 78-92
22. Membre du Conseil d’Administration du SDIS 78
23. Maire de la ville de Jouy-en-Josas (rémunéré 2k€)
24. Vice-Présidente de Versailles Grand Parc (rémunéré 2,5k€)
25. Vice-Présidente du Département (rémunéré 3k€)
26. Présidente du Syndicat Intercommunal (rémunéré 1,5k€)
Signez la pétition contre la fermeture de notre bureau de Poste

Les informations de dernières minutes
Madame Aubert a démissionné du plus beau des mandats en politique pour se consacrer à plus d’une vingtaine d’autres mandats plus confortables et plus lucratifs dont ceux de Vice-Présidente du département et Vice-Présidente de Versailles Grand Parc rien que ça, mais aussi de conseillère municipale avec la délégation du projet Cité de la Toile, histoire de rester au conseil municipal en attendant 2026.
Bref, un programme encore ultra chargé pour Madame Aubert qui a le « burn-out » hyper sélectif et qui a minutieusement organisé la sortie de son mandat de maire en orchestrant une campagne de communication particulièrement intense nécessitant des forces et une énergie encore inconnues à ce jour chez une personne soi-disant atteinte d’un « burn-out ».
Si seulement Madame Aubert avait parlé de Jouy-en-Josas dans la presse locale et même nationale comme elle a intensément raconté son « burn-out », son incapacité à assumer ses fonctions de maire et l’acharnement administratif d’une certaine opposition, l’attractivité de Jouy aurait grimper en flèche.
Madame Aubert se dit victime d’une certaine opposition et d’un acharnement administratif. Si posez des questions, demandez des comptes, s’opposer à des dépenses publiques inutiles, critiquer le clientélisme avec l’argent de la commune, dénoncer l’augmentation des impôts, dénoncer l’absence d’information, de concertation et de débat, en somme assumer le rôle d’élu de l’opposition que nous a confié la population pour contrôler un mandat ou le mensonge et la manipulation ont été en permanence à la manœuvre. Alors, OUI, je suis fier de représenter une certaine opposition qui ne siège pas au conseil municipal histoire d’avoir une jolie carte de visite ou pour aller siroter des cocktails sous les dorures de la République.
Contrairement à ce que dit Madame Aubert, être élu et à fortiori maire n’est ni un métier ni véritablement une fonction, c’est un engagement volontaire, assumé, déterminé porté devant la population, au nom de la population, pour le bienêtre de la population.
Il n’y a rien de plus ingrat, de plus difficile et de plus compliqué que d’être élu de l’opposition dans un conseil municipal, il suffit pour s’en convaincre de constater les dizaines de milliers de démissions de conseillers municipaux depuis 2020. Cet engagement est particulièrement douloureux et pénible à Jouy en Josas tellement l’ostracisme et la violence insidieuse de la majorité municipale ne supportant pas la moindre critique est omni présente. Quelques exemples : filtrage des mails des élus de l’opposition, refus de transmettre des documents malgré les injonctions de la CADA, refus d’admettre les élus de l’opposition dans le comité prospective du conseil municipal, refus d’admettre les élus UAPJ dans le CCAS, refus d’admettre les élus UAPJ dans la commission Appel d’offre, refus d’accès à l’enquête menée auprès des jovaciens sur le projet Pôle gare, etc…
Nous étudions tous les dossiers, toutes les délibérations, cela représente un travail colossal puisque nous sommes comme des citoyens lambda sans aucun moyen ni accès aux services de la ville. Tout ce travail nous a permis aujourd’hui de maîtriser tous les rouages du fonctionnement d’une mairie.
Nous avons une vision, une stratégie et un plan d’actions pour redonner à Jouy-en-Josas un cadre de vie et un rayonnement à la hauteur des Jovaciens qui l’espèrent depuis tant d’années.
Jean-Paul Rigal

Edito
Madame Aubert a quitté son poste de maire pour prendre plusieurs autres mandats, y compris Vice-Présidente du département et Vice-Présidente de Versailles Grand Parc, ainsi que conseillère municipale. Malgré son prétendu « burn-out », elle a organisé une forte campagne de communication pour quitter son mandat. Si elle avait parlé de Jouy-en-Josas dans les médias avec la même intensité, la ville aurait gagné en attractivité.
Elle se considère victime d’une opposition et d’une gestion administrative difficile. Cependant, critiquer les dépenses publiques inutiles et défendre le contrôle démocratique fait partie du rôle d’élu. Je suis fier de représenter une opposition engagée, en contraste avec ceux qui cherchent uniquement une image. Être élu, n’est pas un métier mais un engagement pour le bien-être des citoyens.
Être dans l’opposition dans un conseil municipal est un défi, comme le montre le grand nombre de démissions depuis 2020. À Jouy-en-Josas, la majorité est particulièrement hostile aux critiques, comme le montre le filtrage des mails et le refus d’accès à des documents. L’opposition travaille dur malgré ces obstacles pour maîtriser le fonctionnement municipal et défendre les intérêts des Jovaciens.
La situation à Jouy-en-Josas révèle des tensions entre la majorité et l’opposition, mettant en lumière les défis rencontrés par l’opposition qui cherche à défendre l’intérêt public.
J’ai une vision claire et un plan d’action pour améliorer la qualité de vie à Jouy-en-Josas
Jean-Paul RIGAL
L'association "Un Avenir pour Jouy"
Le Bureau
Jean-Paul Rigal, Président
Jean-Pierre Alix, Vice-Président
Denise Thibault, Vice-Présidente
Serge Karius, Vice-Président
Denise Thibault, Secrétaire
Secrétaire adjoint
Ludivine Blondel, Trésorière
Le Conseil d'Administration
Jean-Pierre
ALIX
Ludivine Blondel
Pierre Boutillier
Agathe
Denis
Serge
Karius
Jean-Paul Rigal
Marc
Rouah
Denise Thibault
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